La ligue COVID-19 CTI rassemble des experts en cyber-sécurité du monde entier pour combattre le piratage opportuniste en cette période de crise sanitaire sans précédent. En parallèle, l’OMS développe une application mobile pour lutter contre les fausses informations.
Alan Moore avait imaginé la Ligue des gentlemen extraordinaires. La crise sanitaire du COVID-19 a, elle, donné naissance à une autre sorte de ligue, formée d’experts en cybersécurité. La pandémie de pneumonie virale force de nombreuses populations à s’isoler et à compter sur leurs appareils électroniques connectés pour continuer leurs activités. Cela ouvre, par conséquent, plus de possibilités à certains pirates opportunistes de s’introduire dans les systèmes informatiques partagées et, peut-être, moins sécurisés qu’en temps normal. Récemment, par exemple, plusieurs hôpitaux ont été pris pour cible par une cyberattaque. Pour combattre ce phénomène, plus de 400 experts et spécialistes en cybersécurité se sont unis sous une même bannière : la ligue COVID-19 CTI, pour “Cyber-threat intelligence”. Cette nouvelle milice indépendante de la sécurité informatique s’étend sur 40 pays et compte dans ses rangs des experts de Microsoft et d’Amazon.
L’un d’eux, Marc Rogers, l’un des organisateurs de la conférence de cybersécurité Def Con et vice-président de la société américaine de sécurité informatique Okta, a déclaré à l’agence Reuters qu’il n’avait “jamais vu un tel volume de phishing, (qui plus est) dans toutes les langues possibles”. La ligue CTI va ainsi utiliser son réseau de contacts dans l’industrie de la sécurité informatique pour lutter du mieux possible contre ces tentatives de piratage opportunistes – notamment dans le domaine médical. Le groupe serait déjà parvenu à démanteler une cyberattaque prête à propager un malware, exploitant une faille d’un logiciel gardé secret. Marc Rogers a précisé que la collaboration d’autorités gouvernementales a été d’un grand recours – un fait, apparemment, assez rare pour le souligner.
Une application pour combattre la manipulation ?
En parallèle, dans l’idée de combattre les fausses informations et donc de limiter la crainte sur laquelle joue certaines cyberattaques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’apprête à lancer une application mobile, selon 9To5Google. Appelée “WHO MyHealth”, celle-ci contiendra toutes les réponses aux inquiétudes et interrogations des utilisateurs ainsi que des conseils de gestes et comportements à effectuer pour se prémunir de la contamination. L’OMS travaillerait aussi à l’ajout d’une option de géolocalisation, pour retracer les éventuelles personnes rencontrées par des malades avérés. Si cette fonction restera, a priori, facultative, elle n’est pas sans rappeler les méthodes controversées de surveillance mises en place, notamment, en Israël et à Taïwan.
La ligue COVID-19 CTI rassemble des experts en cyber-sécurité du monde entier pour combattre le piratage opportuniste en cette période de crise sanitaire sans précédent. En parallèle, l’OMS développe une application mobile pour lutter contre les fausses informations.
Alan Moore avait imaginé la Ligue des gentlemen extraordinaires. La crise sanitaire du COVID-19 a, elle, donné naissance à une autre sorte de ligue, formée d’experts en cybersécurité. La pandémie de pneumonie virale force de nombreuses populations à s’isoler et à compter sur leurs appareils électroniques connectés pour continuer leurs activités. Cela ouvre, par conséquent, plus de possibilités à certains pirates opportunistes de s’introduire dans les systèmes informatiques partagées et, peut-être, moins sécurisés qu’en temps normal. Récemment, par exemple, plusieurs hôpitaux ont été pris pour cible par une cyberattaque. Pour combattre ce phénomène, plus de 400 experts et spécialistes en cybersécurité se sont unis sous une même bannière : la ligue COVID-19 CTI, pour “Cyber-threat intelligence”. Cette nouvelle milice indépendante de la sécurité informatique s’étend sur 40 pays et compte dans ses rangs des experts de Microsoft et d’Amazon.
L’un d’eux, Marc Rogers, l’un des organisateurs de la conférence de cybersécurité Def Con et vice-président de la société américaine de sécurité informatique Okta, a déclaré à l’agence Reuters qu’il n’avait “jamais vu un tel volume de phishing, (qui plus est) dans toutes les langues possibles”. La ligue CTI va ainsi utiliser son réseau de contacts dans l’industrie de la sécurité informatique pour lutter du mieux possible contre ces tentatives de piratage opportunistes – notamment dans le domaine médical. Le groupe serait déjà parvenu à démanteler une cyberattaque prête à propager un malware, exploitant une faille d’un logiciel gardé secret. Marc Rogers a précisé que la collaboration d’autorités gouvernementales a été d’un grand recours – un fait, apparemment, assez rare pour le souligner.
Une application pour combattre la manipulation ?
En parallèle, dans l’idée de combattre les fausses informations et donc de limiter la crainte sur laquelle joue certaines cyberattaques, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’apprête à lancer une application mobile, selon 9To5Google. Appelée “WHO MyHealth”, celle-ci contiendra toutes les réponses aux inquiétudes et interrogations des utilisateurs ainsi que des conseils de gestes et comportements à effectuer pour se prémunir de la contamination. L’OMS travaillerait aussi à l’ajout d’une option de géolocalisation, pour retracer les éventuelles personnes rencontrées par des malades avérés. Si cette fonction restera, a priori, facultative, elle n’est pas sans rappeler les méthodes controversées de surveillance mises en place, notamment, en Israël et à Taïwan.